lundi 30 juin 2008

Étrange pays...

Villamontes "de nuevo" avec une impression de "déjà vu", pour chopper un bus qui traversera le Chaco pour Asunción, Paraguay. "- Pas avant 2 heures du mat.!", nous affirmera le guichetier. Ce qui devait être une longue journée et nuit d'attente passera assez rapidement finalement. Premièrement visite aux studios d'une télévision locale qui mettra nos photos sur CD en échange de quelques images de paysages.

Ensuite partie de foot sur une terrasse: Bolivie - Paraguay, sélection pour le mondial 2010. On ne pouvait pas louper ça! 4-2 pour la Bolivie. Bon, jouer à 4000 mètres (La Paz), faut du souffle! Et puis de toute façon les paraguayens sont en tête de classement.

Finalement, retour au bureau des bus. Le petit homme aux grandes oreilles nous tiendra compagnie. Cet apprenti-sorcier qui se concocte une potion à base d'alcool médical, de cannelle et un peu d'eau pour dissoudre le tout, mais pas trop, nous fera oublier nos 5 heures d'attente. Avec lui un paraguayen qui, faute de trop de vin, a loupé le bus de la veille. Enfin à 2 heure du mat., on s'entasse à 6 dans un taxi, un peu grinche qu'on l'ai réveillé, pour aller prendre notre bus.


Ruta TransChaco, traversée de 15 heures, parmi les grandes plaines désertes et la steppe des Mennonites utilisées principalement pour le bétail. Une frontière au milieu de nul part pour la Bolivie et 500km plus loin frontière paraguayenne. Sans trop de commentaire, on aura connu plus agréable.

Asunción, capitale, capitale... heure de la sieste 8h30-18h20. Une ville étrangement calme, les rues sont quasiment désertes que l'on se demande ce qui se passe. Le samedi après-midi, les boutiques du centre sont fermées et les avenues vides deviennent presque flippantes.

C'est pas une ville des plus jolies, petite spécialité, c'est le Rio Paraguay arrivant du nord, qui fait la frontière avec l'Argentine. Le Palais du gouvernement se trouve sur la rive, juste avant les favelas. Une blancheur éclatante du 18ème siècle bordée de tôles rouillées et de vieilles planches.


En remontant le Rio Paraguay, nous trouverons un peu plus de chaleur dans la jolie ville de Concepción. Rues teintées de terre rouge et bâtisses coloniales font le portrait de la "grande Immaculée"

Ici, personne ne sort sans son thermos d'eau chaude ou froide (selon la saison) et sa pipe à maté (infusion à base d'herbes). On les croirait entrain de siroter un truc un peu illicite... Bref, chez nous, ce serait l'inspection assurée!




Bienvenue au monde de la faune et de la flore: 1km à pied de piste sableuse et nous atteindrons l'entrée du Parc Cerro Corá. Tof en quête d'un gardien, j'attendrai gentiment vers les sacs, quand une petite biche viendra me saluer. Elle sera notre compagne durant le séjour, mastiquant de jeunes pousses d'arbres ici et là.


Un peu sur nos gardes dû aux traces fraîches d'un puma, nous savourerons la richesse de ce parc historique du Mariscal Francisco Solano Lopéz, qui "muro para la Patria"! Après avoir déclarer la guerre à la triple alliance: Uruguay, Argentine, Brésil. Bon évidement, ils ont perdu cette guerre des plus sanglantes de l'Amérique Latine, selon les dits.
Le matin de notre départ, une multitude de toucans viendrons nous saluer. Enfin nous nous délecterons de cet oiseau coloré, espéré depuis 9 mois.


Passage par Yby Yaú pour attraper un bus nocturne jusqu'à Cuidad del Este.

Ça, c'était avant qu'un type bourré vienne nous faire chier. Se prendre pour un agent du FBI en nous dénonçant comme narco. à un appel sans destinataire... C'est nase.

1 commentaire:

rani et alex a dit…

HE BLONDIN ET BRUNETTE,VOUS VOULEZ KE J'VOU DIZZZ:-VOUS ETES LES PLUS GROS CHANCEUX K LA TERRE AI JAMAIS PORTé,ouaouaoau!!! Nous vous embrassons fort et une bonne route juska...