Mis à part le cimetière et taper la discute avec les locaux, il n'y a pas quantité de choses à faire dans la ville, mais c'est peut-être cette cité peu touristique pour elle-même qui nous séduira. Il y fait tellement froid et humide que le seul moyen de se réchauffer est de boire du rhum... Remède qui s'avérera efficace, on s'introduira dans un billard-bar-karaoké pour siroter notre médic. salvateur (sans glaçon, s.v.p). Deux équatoriens viendront se joindre à notre coin de bar et chemin faisant, nous nous retrouverons a "baillar" (même Tof.) en disco. On s'en ira avant que ça tourne en bagarre, mais soirée sympa et réchauffante!
Le lendemain, nous prendrons la route pour Ibarra. La cité blanche, comme on la nomme, on sait pas trop pourquoi, mais bon, sans doute pour ses murs.
Cité coloniale aux multiples églises, tranquille, agréable et dotée d'un mirador avec vue sur la ville, le lac et le circuit automobile... Dure ascension parmi les "perros bravos", que l'on commence à ne plus pouvoir sentir... Si on arrive au terme du voyage sans s'être fait bouffer un mollet, on pourra s'estimer heureux!
Nous envisagerons ensuite une halte à Salinas, sur le chemin de la côte Pacifique. Salinas, anciennes salines (évidemment), en plein essor. Tous les hébergements que l'on pourrait rencontrer pour y passer une nuit ou deux sont en construction. Aussi nous reprenons le bus jusqu'à Lita, vu que La Carolina, le chauffeur ne connaît pas... Ça descend, ça tourne (mangez léger) et nous arriverons dans un "Éden Vert" lieu de rencontre entre le Rio Lita et le Rio Mira (frontière entre les département de Carchi, Imbabura et Esmeraldas).
Nous dégusterons les Rios et la Selva, avec beaucoup de plaisir. On suivra la voie de chemin de fer qui autrefois reliait San Lorenzo à Ibarra entre les hautes herbes, les éboulements de terrain et la section d'équillibrisme sur les rails, pour éviter de tomber dans la gadoue. Vraiment à faire, c'est un peu roots, mais le coup d'oeil est inoubliable. Sinon, au menu: Riz, frijoles (lentilles les jours de fête) et pollo asudado.
Lita est un petit village, assez calme les jours de semaine, tous les comedors se trouve plus haut le long de la Panaméricaine. Le dimanche, jour de marché le centre s'anime et devient méconnaissable.
La côte pacifique après 3 heures de bus; Rio Verde. Village de pêcheurs, pas loin de la ville portuaire d'Esmeraldas. On "disfrute" un peu en longeant les plages et en traînant dans le parc avant de manger une bonne dorade (frita, claro). Rio Verde, parce que c'est l'endroit même où les eaux du rio et les bananiers qui y flottent viennent se jeter dans l'océan. C'est tranquillou, cervezas et dominos.
Vu qu'il fait bon chaud et qu'il ya du poisson, vous reprendrez bien un peu de côte?
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