Retour dans les montagnes et cure de bien-être à Baños. Hit touristique aussi bien national qu'international. La Semana Santa passée, le lieu est quand même plus calme. Réputé, évidement pour ses thermes, nous nous prélasserons dans l'eau chaude... Il y a longtemps que nous n'avions pas pris de bain... et en commun encore moins.
Nous profiterons des paysages sublimes et même du volcan Tungurahua, qui moins timide que le Cotopaxi, nous dévoilera sa face neigeuse quelques instants.
Riobamba pour une nuit, juste le temps de faire le tour de cette ville immense, à l'architecture coloniale du 18e-19e siècle. Larges avenues, parcs verdoyants et bâtiments religieux en abondance, la capitale du Chimborazo reste un endroit bien particulier, différente de toutes les autres villes d'Equateur.
Le point de départ du train pour "El Nariz del Diablo".
Pas de chance: éboulements sur la voie, ce qui nous fera aller jusqu'à Alausi (ce qui de toute façon était dans nos projets). Arrivés deux jours plus tôt avant le départ du tain, nous profiterons de ce lieu tranquille pour y faire de superbes ballades, contrairement aux indications de l'office du tourisme qui disait "... il n'y a rien à faire ici".
Les locaux nous serons d'une aide bien plus précieuse! Vendredi, jour de rails! 7h30 pétantes, on achète les billets et une demi-heure plus tard, nous voila coincés parmi cinquante touristes sur le toit du train. En voiture! pour la descente "El Nariz del Diablo".
Jolis paysages, mais le parcours sur le flanc de "el nariz" fût moins impressionnant qu'on l'imaginait. Super gag arrivés en bas: Le chef de train (celui qui court devant pour aiguiller le train), nous annoncera: "Hay que cambiar". Ce qui signifie que nous devions descendre du toit pour laisser la place à ceux qui on fait l'aller dans la cabine. 7.80$ pour 1h de voyage, c'est un peu cher pour voir qu'un côté de la montagne. Un couple allemand partagera notre avis. Après nous avoir menacé de ne pas repartir, notre "coureur olympique" abandonnera sa cause, face à tant de mauvaise volonté. Retour sur le toit, et nous sommes contents!
Toujours dans les ruelles coloniales, nous visiterons Cuenca. Un joyau marqué du sigle de l'UNESCO. Une ambiance agréable et légère dans le centre historique. Pour les alentours du terminal, c'est un peu plus "free-style". Comme d'hab. on sent qu'il y a de la culture espagnole dans les pierres de marbre.
En guise de dernière étape: Loja, la ville la plus propre de l'Amérique Latine, comme nous l'a dit une Dâââme à Baños... C'est parce qu'il pleut très fort et ça nettoie les rues. "Prohibido de chupar en el Parque", ce qui permettra à Christophe et Sasha de faire connaissance avec la policia avant d'émigrer un parc plus loin.
Le 7 avril 2008, nous nous endormirons en Equateur pour nous réveiller au Pérou. Après deux mois et plein de merveilleux souvenirs de ce pays, il est temps de bouger et découvrir d'autres horizons.... (c'est classique comme phrase). L'Argentine est encore loin et l'obsession de la bonne viande rend Tof difficilement contrôlable...
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