Retour périlleux de Mompox, en résumé: 3h30 de piste pour faire 30km. Il faut passer dans chaque petit bled chercher la tante du cousin du frère de sa nièce...(un truc dans le genre), bref nous atteindrons finalement El Banco en fin de journée, pas mécontents de sortir du minibus, pas forcement équipé pour ce type de terrain. El Banco nous servira de refuge pour une nuit. Jolie petite ville, tranquille, hors des sentiers touristiques. On y sera vraiment très bien reçu, malgré les pannes d'eau et d'électricité...
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Départ le lendemain matin à 9h pour Bucaramanga. Mission impossible suite... au programme taxi, jusqu'au port. Ensuite lancha, (agréable surprise jusqu'ici) et bus, avec 3h de retard... on patientera, il n'y aura rien d'autre à faire de toute façon. Nous arriverons péniblement au terminal de Buca. à 19h30. Taxi jusqu'au centre et bon repos bien mérité.
La ville de Bucaramanga, où l'on y passait pour faire une brève excursion à Giron, saura nous séduire par un "je ne sais quoi" qui flotte dans son atmosphère. Cette cité industrielle et commerciale de 600'000 habitants, au climat bien plus frais est néanmoins bien agréable à vivre. Virée donc à Giron, ville en périphérie aux aspects coloniaux et murs blanchis à la chaux, qui vaut le détour, si vous passez dans le coin.
En route pour le sud, bus de nuit direction Tunja, et au petit matin dans la brume, à 2800m d'altitude, nous poursuivrons vers Villa de Leyva, 700m plus bas et une vallée plus loin.
Rencontre avec les paysages de la Cordillère Est, nous serons sous le charme de ces pentes désertiques et de cette végétation sporadique... du jamais vu jusque là. Bourgade très prisée des gens de Bogota en weekend, plus tranquille en semaine. Vêtements traditionnels, ponchos et chapeaux, aux influences péruviennes.
Bonnes ballades sur les crêtes et champ de phallus, occuperont nos journées. Vestiges Muiscas d'un calendrier astronomique en l'honneur du soleil qui deux fois par an (mars et septembre), descend fertiliser la terre. Culte à la fertilisation pour cette terre au sol pauvre.
Les nuits y sont fraîches et le soleil d'altitude nous bronzera bien les neurones. Perdus dans les montagnes, c'est que du bonheur!!!
P.S.: On disait: " Méfiez-vous , les Colombiens sont chauds." Je dirais: "Méfiez-vous, les Colombiennes sont ardentes et pas timides..." Tof est aux anges et Caro grince des dents ;0))
1 commentaire:
Connaissant Caro, j'ai une pensée pour ces pauvres Colombiennes énuclées........
Quand a toi ma fille, a force de grincer......Si besoin est, je t'envoie mon appareil....
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