samedi 29 mars 2008

Un peu de verdure tropicale?

Vu que le Cotopaxi avait décidé de garder son intimité dans les nuages, on ne tardera pas à quitter le plateau pour aller voir la jungle du côté de Tena. Passant par Baños, on s'y arrêtera pensant pouvoir se réacclimater aux basses altitudes, mais c'était sans compter que La Semana Santa est une réelle institution en Amérique Latine. Aussi le weekend à venir s'annonçait très chargé: nous avons mis environ 1 heure pour nous choisir un autre point de chute et au diable l'acclimatation Vamos à Tena.
Quelques tunnels et lacets plus tard (4h30 de route...), nous voila à la porte de l'Amazonie du Napo. Ici la nature a été obligée de céder sa place au béton et les populations indigènes ont dû s'enfoncer un peu plus profond dans la jungle histoire de pouvoir garder leur coutumes.

Visant un peu plus de tranquillité, nous irons jusqu'à Misahualli. Là pas de doute c'est le bout du monde. Pour aller plus loin il faut une pirogue voire un raft...

Cet endroit très bien aménagé pour recevoir les touristes reste néanmoins préservé par les locaux tous plus ou moins d'origine kichwa (ou Quichua).

Le top c'est la Isla de los Monos... Au début c'est comme une hallucination: "Oh!! Y'a des singes!", plus tard ça pourrait presque s'apparenter à un mauvais rêve: "Planques tout! Y'a UN singe!".

Après nous avoir chapardé le briquet dans la piaule, la petite bête mignonne s'acharnera sur les allumettes... Ça c'est singe pyromane. Le second, singe gourmand, profitera d'un moment d'inattention de notre part pour attraper un 1/2 livre de sucre, pour recouvrir le sol de cette poussière blanche doucereuse. Sans compter le sachet d'origan éventré qui n'était pas à son goût.
Mais malgré toutes ces misères, on ne se lassera pas de regarder les pirouettes de ces petits futés. L'expression: "Faire le singe", prendra tout son sens! Ah, il y a aussi singe pickpocket, qui vous fait ouvertement les poches, sans aucune gêne.
On laisse les singes derrière pour Puyo, la porte de l'Amazonie du Pastaza (eh oui y'a plein de portes...).
On y visitera un petit parc ethnographique où l'on y apprendra quelques rudiments de la médecine naturelle (mastiquant plusieurs plantes en toute confiance avec notre guide) et un peu de la culture Shuar. En résumé, si vous croisez un Shuar: "Fuyez, avant de vous faire couper la tête, et de vous retrouver séché au bout d'un lance comme trophée de guerre dans la case de votre "sujet anthropologique" et de ses sept épouses." Sinon, ils sont pas méchants, il faut juste savoir leur parler (en Shuar de préférence) ou être invité...
Pour une curiosité en sécurité, la place prés du fleuve offre une jolie statue représentant les différentes ethnies qui habitent l'amazonie. Il faut préciser de ces peuplades que leurs us et coutumes sont encore d'actualité, même si certaines ne sont plus très nombreuses.
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